10 mars 2009
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L'église Notre-Dame de Royan, dont la forme évoque un fier navire avançant vers l'océan, ne peut laisser indifférents... les naufrageurs. En fait, ce
chef-d'oeuvre de l'architecture contemporaine en béton brut que l'on doit à l'architecte Guillaume Gillet, fait eau de toutes parts, et la rouille ronge ses flancs. Le bâtiment, classé monument
historique, ne date pourtant que de 1958. Mais son béton est malade ; il réclame d'urgence un traitement. Voilà quelques années, des travaux de réhabilitation avaient été entrepris, puis
abandonnés. On apprend aujourd'hui par le quotidien Sud
Ouest qu'une étude va prochainement être réalisée pour la mise en oeuvre d'une nouvelle technique...
Les sommes en jeu sont certainement considérables mais tout cela semble bien long et pendant ce temps, les infiltrations continuent, l'oeuvre se dégrade. Le député-maire a beau nous dire qu'il a rencontré les responsables nationaux et régionaux et qu'ils sont conscients du problème, on ne peut s'empêcher de penser à ce que fut cette ville au lendemain de la reconstruction. Et surtout à ce que soixante années de politique "à la petite semaine" en ont fait. Quelle remarquable continuité dans l'échec ! Le front de mer défiguré par une "modernisation" en toc et surtout par la disparition du portique qui unissait les 2 parties et ouvrait la perspective ; le casino municipal, petite merveille colorée qui a vu tant de manifestations culturelles, laissé à l'abandon, sans entretien, puis détruit pour y installer... le vide. Et on vous fait grâce du Palais des congrès et des "Jardins du Monde"... Il faut en garder pour les jours à venir.
Quand tout s'écroule, au niveau national, dans un bel élan de fraternité, on accuse "les politiques de tous bords". Ici, on ne peut pas. Un seul parti a gouverné même s'il a commencé en UNR, poursuivi en RPR pour finir en UMP. Et presque sans opposition...
Mais on entend d'ici l'objection : "Eh ! Oh ! Royannais, c'est toi qui élis tes édiles ; tu as ceux que tu mérites. Alors, laisse béton !"
Les sommes en jeu sont certainement considérables mais tout cela semble bien long et pendant ce temps, les infiltrations continuent, l'oeuvre se dégrade. Le député-maire a beau nous dire qu'il a rencontré les responsables nationaux et régionaux et qu'ils sont conscients du problème, on ne peut s'empêcher de penser à ce que fut cette ville au lendemain de la reconstruction. Et surtout à ce que soixante années de politique "à la petite semaine" en ont fait. Quelle remarquable continuité dans l'échec ! Le front de mer défiguré par une "modernisation" en toc et surtout par la disparition du portique qui unissait les 2 parties et ouvrait la perspective ; le casino municipal, petite merveille colorée qui a vu tant de manifestations culturelles, laissé à l'abandon, sans entretien, puis détruit pour y installer... le vide. Et on vous fait grâce du Palais des congrès et des "Jardins du Monde"... Il faut en garder pour les jours à venir.
Quand tout s'écroule, au niveau national, dans un bel élan de fraternité, on accuse "les politiques de tous bords". Ici, on ne peut pas. Un seul parti a gouverné même s'il a commencé en UNR, poursuivi en RPR pour finir en UMP. Et presque sans opposition...
Mais on entend d'ici l'objection : "Eh ! Oh ! Royannais, c'est toi qui élis tes édiles ; tu as ceux que tu mérites. Alors, laisse béton !"