15 mars 2009
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Il y a des chanteurs, comme ça. On n'a pas forcément leurs disques, on ne les a pas toujours vus en concert... mais dès que leur voix nous parvient,
dès qu'une radio condescend à les programmer, on monte le son. On aime tout de suite, d'instinct. Ou on déteste...
Nous — surtout les plus vieux — on l'adore, Alain Bashung, sans doute depuis depuis cette drôle d'histoire d'amour avec "Gaby, oh ! Gaby", vous savez bien celle qu'est "bien plus belle que Mauricette". Oui, cette musique-là était bien plus rock que celle servie à la même époque par nos laborieux — et déjà fatigués — rockers français attitrés. Et puis, la musique portait de vraies paroles.
Ensuite de "Vertige de l'amour" à "Résidents de la République", Bashung nous a régalés de tubes tous plus décalés les uns que les autres, bourrés d'humour, gorgés de poésie, emportés par la vigueur de la musique, et très politiquement incorrects... Il a même réussi l'exploit de faire aimer "Ma petite entreprise" aux pires réactionnaires croyant entendre une ode au libéralisme économique, alors qu'il leur balançait un texte assez différent... dont le contenu, à haute teneur sexuelle, ne pouvait échapper à des auditeurs plus attentifs.
Le grand mérite d'Alain Bashung est aussi d'avoir su alterner, avec un égal bonheur, des albums à succès avec d'autres d'accès nettement moins facile. Les dernières "victoires de la musique" l'avaient couvert de récompenses lors d'une cérémonie d'embaumement un peu malsaine ; il avait semblé s'en satisfaire. Tant mieux ! Pour notre part on préfère qu'il nous chante "la mer, le long, le long des golfes pas très clairs". Si vous voulez nous accompagner, allez faire une virée du côté de chez... Non, du côté de Youtube et écoutez encore et encore "Gaby, oh ! Gaby".
Nous — surtout les plus vieux — on l'adore, Alain Bashung, sans doute depuis depuis cette drôle d'histoire d'amour avec "Gaby, oh ! Gaby", vous savez bien celle qu'est "bien plus belle que Mauricette". Oui, cette musique-là était bien plus rock que celle servie à la même époque par nos laborieux — et déjà fatigués — rockers français attitrés. Et puis, la musique portait de vraies paroles.
Ensuite de "Vertige de l'amour" à "Résidents de la République", Bashung nous a régalés de tubes tous plus décalés les uns que les autres, bourrés d'humour, gorgés de poésie, emportés par la vigueur de la musique, et très politiquement incorrects... Il a même réussi l'exploit de faire aimer "Ma petite entreprise" aux pires réactionnaires croyant entendre une ode au libéralisme économique, alors qu'il leur balançait un texte assez différent... dont le contenu, à haute teneur sexuelle, ne pouvait échapper à des auditeurs plus attentifs.
Le grand mérite d'Alain Bashung est aussi d'avoir su alterner, avec un égal bonheur, des albums à succès avec d'autres d'accès nettement moins facile. Les dernières "victoires de la musique" l'avaient couvert de récompenses lors d'une cérémonie d'embaumement un peu malsaine ; il avait semblé s'en satisfaire. Tant mieux ! Pour notre part on préfère qu'il nous chante "la mer, le long, le long des golfes pas très clairs". Si vous voulez nous accompagner, allez faire une virée du côté de chez... Non, du côté de Youtube et écoutez encore et encore "Gaby, oh ! Gaby".