19 octobre 2009
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Quand
nos politiciens ne sont pas fourbes, ils sont d'une mollesse rare. Un exemple : leur comportement face à la prise en otage du plus grand artiste français par... la Suisse. Sur ordre, semble-t-il
des États Unis d'Amérique qui ne s'empressent pas de le réclamer, le citoyen français Roman Polanski, 76 ans et des chefs d'oeuvre comme s'il en pleuvait, est donc détenu en Suisse et personne, en
France, ne dit rien. Ou si peu... Notre ministre de la Culture a bien essayé, le malheureux, mais Le Pen veillait, aussitôt relayé par la jeune garde du PS. Entre parenthèses, c'est incroyable, ce
qui arrive à ce parti qui a une si belle et noble histoire. Soit il est trahi par ses "barons", de Besson à Strauss-Kahn en passant par Rocard et quelques autres de moindre importance... soit il
est mis à la remorque de l'extrême-droite par ses "djeunes zélites" — de Valls à Montebourg en passant par Hamon — qui entonnent une bien vieille ritournelle : "C'est nous, les gars de la Marine."
Et Martine, pleine de grâce et de bonne volonté, qui n'en finit pas de siffler, en vain, la fin de la récré... C'est à pleurer !
Mais revenons à l'essentiel : Polanski toujours en otage et son pays qui ne fait rien. Il y aurait pourtant des moyens d'action : la guerre, par exemple. On l'a souvent déclarée pour beaucoup moins que ça ! Et là, on aurait quelques chances de la gagner (la Suisse, combien de divisions ?). Ou alors, envoyer des barbouzes pour récupérer notre artiste. Voyez les gens que l'affaire Clearstream a mis au chômage ; ils peuvent encore servir, se recycler... Et pour une cause juste et grandiose, pour changer.
On pourrait aussi — c'est si simple que nul n'y a pensé — échanger Roman Polanski contre Johnny Hallyday qui a bien dû commettre quelque connerie, voilà trente ans... Il suffirait de bien présenter la chose à l'opinion publique par le biais des médias qui assassinent Polanski, et le tour serait joué. Sans effusion de sang ! Seul inconvénient : pas sûr que les Suisses n'en profitent pas pour se débarrasser de Jojo... Il sont malins, les Suisses. Petits mais malins !
Trêve de plaisanterie, il faut vraiment libérer Polanski. Ses films nous ont procuré trop de plaisir, trop d'émotion, trop de bonheur pour que nous l'abandonnions ainsi sous le seul prétexte que les fascistes (et ceux qui les écoutent) sont rarement cinéphiles et sont incapables de percevoir la générosité, le talent et, disons-le franchement, le génie qui émane de cet homme. Alors, crions, hurlons, vociférons, trépignons, disons sans jamais nous lasser que l'incarcération de Polanski est une honte, un crachat à la figure de la démocratie, de l'art, de l'humanité. Le mettre en prison, c'est comme embastiller Sade, comme mettre Soljenitsyne au goulag, comme fusiller Garcia Lorca... Honte à ceux qui assassinent l'Art !
Mais revenons à l'essentiel : Polanski toujours en otage et son pays qui ne fait rien. Il y aurait pourtant des moyens d'action : la guerre, par exemple. On l'a souvent déclarée pour beaucoup moins que ça ! Et là, on aurait quelques chances de la gagner (la Suisse, combien de divisions ?). Ou alors, envoyer des barbouzes pour récupérer notre artiste. Voyez les gens que l'affaire Clearstream a mis au chômage ; ils peuvent encore servir, se recycler... Et pour une cause juste et grandiose, pour changer.
On pourrait aussi — c'est si simple que nul n'y a pensé — échanger Roman Polanski contre Johnny Hallyday qui a bien dû commettre quelque connerie, voilà trente ans... Il suffirait de bien présenter la chose à l'opinion publique par le biais des médias qui assassinent Polanski, et le tour serait joué. Sans effusion de sang ! Seul inconvénient : pas sûr que les Suisses n'en profitent pas pour se débarrasser de Jojo... Il sont malins, les Suisses. Petits mais malins !
Trêve de plaisanterie, il faut vraiment libérer Polanski. Ses films nous ont procuré trop de plaisir, trop d'émotion, trop de bonheur pour que nous l'abandonnions ainsi sous le seul prétexte que les fascistes (et ceux qui les écoutent) sont rarement cinéphiles et sont incapables de percevoir la générosité, le talent et, disons-le franchement, le génie qui émane de cet homme. Alors, crions, hurlons, vociférons, trépignons, disons sans jamais nous lasser que l'incarcération de Polanski est une honte, un crachat à la figure de la démocratie, de l'art, de l'humanité. Le mettre en prison, c'est comme embastiller Sade, comme mettre Soljenitsyne au goulag, comme fusiller Garcia Lorca... Honte à ceux qui assassinent l'Art !