28 janvier 2009
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16:17
Nous étions une bonne douzaine, à l'époque, et pour les autres, nous étions
LES NAUFRAGEURS. Ils auraient pu dire "les gangsters" si l'action s'était déroulée à Chicago... mais nous étions en Saintonge maritime et — tradition oblige — nous fûmes les naufrageurs. Nous
assumions l'injure avec humour. Certes, il nous était arrivé d'allumer des feux sur la Côte Sauvage, non avec le but inavouable d'y faire échouer quelque navire, mais plus prosaïquement pour y
faire cuire les coquillages que nous venions de pêcher.
Le temps a passé, les naufrageurs se sont dispersés aux 4 coins de l'hexagone pour reprendre la célèbre formule d'un politicien peu expert en géométrie. Et, par la grâce d'internet, voici quelques jours, nous nous sommes retrouvés. Pas tous mais presque... Nous avons repris nos longues discussions, nos palabres, et nous sommes retournés sur la côte. Plus question d'y faire du feu, nous sommes devenus des gens sérieux et respectueux de la nature.
Ce blog résumera certaines de ces discussions, donnera nos idées communes, s'amusera sans doute. Tel un amer, ce point de repère des navigateurs, il nous aidera à maintenir le cap car contrairement au phare il n'aura jamais l'ambition d'éclairer (nous ne prétendons pas êtres des lumières), encore moins de guider les marins ou terriens perdus. Laissant le pilotage entre bancs et écueils à d'autres, nous engagerons seulement nos visiteurs à se méfier des feux qu'allument les naufrageurs contemporains. Soyez donc, sans amertume, les bienvenus sur le blog des naufrageurs.
Le temps a passé, les naufrageurs se sont dispersés aux 4 coins de l'hexagone pour reprendre la célèbre formule d'un politicien peu expert en géométrie. Et, par la grâce d'internet, voici quelques jours, nous nous sommes retrouvés. Pas tous mais presque... Nous avons repris nos longues discussions, nos palabres, et nous sommes retournés sur la côte. Plus question d'y faire du feu, nous sommes devenus des gens sérieux et respectueux de la nature.
Ce blog résumera certaines de ces discussions, donnera nos idées communes, s'amusera sans doute. Tel un amer, ce point de repère des navigateurs, il nous aidera à maintenir le cap car contrairement au phare il n'aura jamais l'ambition d'éclairer (nous ne prétendons pas êtres des lumières), encore moins de guider les marins ou terriens perdus. Laissant le pilotage entre bancs et écueils à d'autres, nous engagerons seulement nos visiteurs à se méfier des feux qu'allument les naufrageurs contemporains. Soyez donc, sans amertume, les bienvenus sur le blog des naufrageurs.